Revue de presse Dounia News
N° 0239 du 30 septembre au 6 octobre- 2002

 Maroc 
 
 
Dossier
 
LES ELECTIONS AU MAROC
(27 septembre 2002)


 
 
 

Articles parus avant les Elections

 
Campagne électorale pour un scrutin législatif crucial

RABAT, 14 sept 2002 (AFP) - La campagne électorale s'est ouverte samedi au Maroc dans la perspective du scrutin législatif du 27 septembre, un rendez-vous crucial pour mesurer les transformations politiques et sociales du royaume après cinq ans de gouvernement "d'alternance démocratique".

Quelque 14 millions de Marocains sont appelés aux urnes pour élire les 325 députés de la Chambre des représentants choisis parmi les candidats de 26 partis politiques en lice.

La carte politique issue de ce scrutin devrait déterminer la composition de l'équipe gouvernementale que le roi Mohammed VI désignera pour succéder à celle de l'actuel premier ministre Abderrahmane Youssoufi, chef de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), un parti qui conduit "l'alternance démocratique" depuis mars 1998.

Le bilan de M. Youssoufi, qui n'avait pu former de majorité parlementaire qu'en réunissant sept formations politiques hétéroclites, sera au centre de la campagne électorale qui prendra fin le 26 septembre, à la veille du scrutin.

Si le premier ministre lui-même, âgé de 78 ans, ne brigue pas de nouveau mandat, son parti socialiste entend bien rester la principale formation de la future majorité. Ses ténors revendiquent un bilan positif malgré les nombreuses critiques dont leur gestion a fait l'objet - y compris dans les rangs de la coalition au pouvoir.

Outre les critiques désormais ouvertes de l'Istiqlal (nationaliste), son principal allié au gouvernement, l'USFP doit surmonter de sérieuses divisions internes et le départ de certains ténors comme Noubir Amaoui, un responsable syndical qui a constitué son propre parti.

Les difficultés du gouvernement ont également accéléré le processus de création en juillet dernier du parti de la Gauche socialiste unifiée (GSU), pôle d'une "nouvelle gauche" marocaine né de la fusion de quatre partis dont l'Organisation de l'action démocratique et populaire (OADP).

M. Youssoufi et les siens mettent l'accent sur le développement économique du royaume, sur une baisse de la dette extérieure et sur des progrès de la "démocratisation" du pays au cours des dernières années. Ils revendiquent un élargissement de la liberté de la presse, reconnue par beaucoup malgré les mesures répressives qui ont été prises contre certains journaux.

Les adversaires des socialistes dénoncent notamment l'insuffisance du rythme des changements dans le pays, le taux de chômage qui dépasse les 21% de la population active en milieu urbain, la pauvreté et la prolifération de l'habitat insalubre, la persistance d'une corruption encore très largement répandue dans le pays.

L'honnêteté et la transparence du scrutin du 27 septembre, premier rendez-vous électoral organisé depuis l'accession au trône en juillet 1999 du roi Mohammed VI, constitue sans doute le tout premier enjeu de cette élection. Le gouvernement et le souverain s'y sont solennellement engagés à de multiples reprises.

L'ensemble de la classe politique marocaine convient que le résultat des législatives précédentes, organisées en novembre 1997, avait été marqué par la fraude et un grand nombre d'irrégularités.

Le dispositif retenu pour cette nouvelle élection, dont un nouveau mode de scrutin retenu lors d'une modification du code électoral adoptée en juillet dernier, sont officiellement destinés à limiter les possibilités de fraude.

Mais de nombreux commentateurs ont dénoncé le nouveau système retenu - un scrutin de liste à la proportionnelle - estimant qu'il favorisait l'éclatement du paysage politique et qu'il interdisait, en pratique, l'émergence d'une majorité cohérente appuyée sur une forte légitimité populaire.

Certaines formations politiques vont plus loin, estimant que le scrutin législatif n'a pas de véritable sens démocratique dans un pays où la Constitution maintient l'essentiel du pouvoir, y compris la désignation d'importants responsables ministériels, entre les mains du roi.

Certains partis ou organisations ont ainsi préféré l'abstention ou le boycottage des élections. C'est le cas du Parti de l'Avant-garde démocratique socialiste (PADS - extrême gauche) ou de l'influente association islamiste Al Adl Wal Ihssane.

Le résultat du seul parti islamiste présent lors du scrutin, le Parti de la Justice et du Développement (PJD), est au demeurant l'une des grandes inconnues du 27 septembre, ses responsables n'excluant pas une participation au prochain gouvernement.

Reste le problème du taux de participation. Malgré la campagne de sensibilisation lancée par l'Etat dans les médias, tous les responsables marocains craignent qu'une faible participation ne délivre un inquiétant message de défiance."

Appel à une Constitution assurant la "séparation des pouvoirs"

RABAT, 14 sept 2002 (AFP) - La Gauche socialiste unifiée (GSU) a appelé samedi à l'élaboration d'une nouvelle Constitution au Maroc visant à "garantir la séparation des pouvoirs", à deux semaines des élections législatives du 27 septembre.

La GSU est une formation née en juillet dernier de la fusion de quatre organisations de gauche. "Nous militerons pour une nouvelle Consitution démocratique qui garantisse la séparation des pouvoirs", a notamment déclaré lors d'une conférence de presse à Rabat Mohammed Moujahid, un de ses dirigeants.

Dans un document distribué à la presse, la GSU affirme que la nouvelle Constitution qu'elle appelle de ses voeux devrait notamment "permettre au gouvernement de désigner les hauts fonctionnaires et de leur demander des comptes". Ce parti se réclame de la "pensée socialiste, progressiste et humaniste".

La GSU s'est également déclarée en faveur d'une "monarchie parlementaire", selon M. Moujahid, qui constitute "la porte d'entrée vers la modernisation et la démocratisation".

Le Maroc connaît actuellement, selon la terminologie officielle, un régime de "monarchie constitutionnelle".

Sur le plan économque, la GSU a affirmé vouloir appuyer le "rôle stratégique de l'Etat dans la mise à niveau de l'économie nationale".

La GSU a présenté des listes de candidats dans 77 circonscriptions sur un total de 91 circonscriptions au niveau national ainsi que 30 candidats femmes dans la "liste nationale" séparée prévue par le nouveau code électoral.

Interrogé par l'AFP, un membre de la GSU a situé les chances de son parti "entre 8 et 14 sièges" à la Chambre des représentants. Un minimum de 12 députés est nécessaire pour qu'un parti politique dispose d'un groupe parlementaire.

La campagne pour les élections législatives du 27 septembre s'est ouverte samedi. Quelque 14 millions de Marocains devraient élire, en un seul tour, les 325 députés de la chambre basse au scrutin de liste à la proportionnelle."


Législatives: des Marocains de France protestent contre leur "exclusion" du scrutin
(AFP 20/09/2002)

CASABLANCA (Maroc), 20 sept (AFP) - Des associations de Marocains résidant en France ont dénoncé leur "exclusion" des législatives du 27 septembre, indiquant avoir déposé un recours en justice contre le Premier ministre Abderrahmane Youssoufi, a-t-on appris vendredi à Casablanca.

Ce recours a été déposé le 6 septembre devant de la Cour suprême de Rabat, a assuré Abdelmajid Baghdadi, président du Conseil des associations des professions libérales des Marocains de France dans une conférence de presse tenue à Casablanca.

"Les Marocains résidant à l'étranger ont été exclus de ce scrutin alors que la Constitution garantit le droit de vote à l'ensemble des citoyens majeurs", a-t-il assuré, indiquant que son collectif a adressé sans succès des lettres de protestation notamment au Premier ministre Youssoufi.

Le recours, qui doit être examiné le 26 septembre par la cour suprême vise, a précisé un avocat du collectif, "à rouvrir les listes électorales et inscrire tous les Marocains résidant à l'étranger conformément à la Constitution".

La dernière participation des Marocains résidant à l'étranger aux élections marocaines remonte aux législatives de 1992 au cours desquelles certains d'entre eux avaient été candidats. Ils avaient à cette occasion remporté quatre sièges au Parlement.

La communauté marocaine établie à l'étranger est estimée à plus de deux millions de personnes.

© Copyright AFP"

Lle parti islamiste veut gouverner suivant les préceptes de l'Islam

RABAT, 25 sept (AFP) - Un responsable du Parti Justice et développement (PJD, seule formation islamiste resprésentée au Parlement marocain) a déclaré mercredi à Rabat que "sa formation politique aspire à participer au prochain gouvernement pour appliquer les préceptes de l'Islam", a constaté l'AFP.

"Pourquoi ne pas accéder au gouvernement pour combattre la dépravation, interdire la consommation de l'alcool et appliquer les préceptes de l'Islam", a déclaré Abdelillah Benkirane, membre du secrétariat général du PJD, lors d'un meeting électoral à Rabat, à deux jours du scrutin législatif du 27 septembre.

Dans une salle archi-comble, réunissant plus de 1.500 personnes parmi lesquels de nombreux "barbus" et femmes voilées, M. Benkirane a affirmé que "les Marocains sont tous des mulsulmans mais ces derniers constatent que les dirigeants qui les gouvernent ne s'inspirent pas des préceptes de l'Islam".

A l'adresse des socialistes marocains et sans citer l'Union socialiste des forces populaires du Premier ministre Abderrahmane Youssoui, le dirigeant du PJD a déclaré: "nous ne disons pas que vous n'êtes pas des musulmans mais nous vous disons, vous socialistes, que vous avez échoué" dans l'excercice du pouvoir.

Un autre responsable du PJD, Ahmed Rissouni a plaidé, lors de ce meeting, pour "une société marocaine islamique régie par les sources de l'Islam".

Souvent considéré comme le chef spirituel de ce parti, M. Rissouni a estimé que "le temps est venu pour traduire dans le réel les préceptes de l'islam afin que le Maroc accède à la prospérité économique et sociale".

"Le PJD soutient l'intifada (lutte) des Palestiniens et il est le parti de l'intifada au Maroc contre la dépravation, le gaspillage et la mauvaise gestion des deniers publics", a conclu Ahmed Rissouni.
© Copyright AFP"

Articles parus après les Elections

 
Poussée islamiste à l'occasion des élections législatives au Maroc
LE MONDE | 28.09.02 | 12h14
Rabat, Tieflet de notre envoyée spéciale

Les résultats du premier scrutin législatif "transparent et honnête" de l'histoire du Maroc, organisé vendredi 27 septembre, devaient être connus samedi en milieu de journée. A l'aube, le ministre de l'intérieur a cependant donné des indications sur la progression des islamistes légalisés du Parti de la justice et du développement (PJD) et le taux de participation. Selon Driss Jettou, le PJD devrait voir doubler le nombre de ses sièges à la Chambre des  représentants, ce qui le ferait passer de 14 à une trentaine, sur un total de 325. Présentée comme "importante"par le ministre, cette poussée ne devrait pas permettre au PJD de remporter la première place au Parlement et resterait en deçà des espérances de ce parti, qui misait sur un score de 40 sièges.

Le taux de participation devrait, selon M. Jettou, s'établir entre 52 % et 55 %. S'il se confirmait, ce taux constituerait une surprise bienvenue. A 16 heures, vendredi, soit trois heures avant la clôture du scrutin, il n'était que de 30 %. L'inquiétude et la déception étaient alors manifestes chez les officiels qui escomptaient un "rattrapage" après la prière du vendredi.

Bien que l'agence officielle MAP assure que les opérations de vote ont eu lieu "dans le calme et la sérénité sur l'ensemble du territoire national, à l'exception de quelques incidents mineurs", des troubles sérieux ont été enregistrés ici et là. Dans la localité de Benguerir (entre Rabat et Settat), un jeune homme a été mortellement poignardé, dans la nuit de jeudi à vendredi. Il s'agirait d'un militant du Mouvement populaire (MP), pris à partie par des partisans du Parti socialiste démocratique (PSD).

HAUTE TENSION À TIEFLET

Tieflet, ville emblématique des années de plomb et fief d'un ancien commissaire de police au passé de tortionnaire, Mahmoud Archane, était par ailleurs sous haute tension. Depuis vingt-trois ans, cette localité de 70 000 habitants, véritable cloaque à ciel ouvert, située à l'est de Rabat, et dont l'économie repose en grande partie sur la prostitution, est tenue par cet homme à la fois président de la commune, député et secrétaire général d'un parti, le Mouvement démocratique social (MDS). A la surprise générale, le MDS (droite berbériste) avait réussi, en 1997, à rafler 34 sièges à la Chambre des représentants alors qu'il venait à peine de naître. Vendredi matin, à Tieflet, les enveloppes contenant les bulletins sont arrivées non scellées dans plusieurs bureaux de vote, et de nombreux bulletins manquaient. Ces irrégularités ont provoqué la colère de la population qui est descendue dans la rue, ainsi que le boycott du GSU (Gauche socialiste unifiée) qui réclame l'invalidation de l'élection.

Exaspéré, Mahmoud Archane, le candidat contesté, a giflé la présidente de la section locale de l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH) avant de s'enfermer chez lui en dénonçant "un complot terroriste visant à ébranler la monarchie." La situation à Tieflet menaçait, samedi, de tourner à l'émeute si cet homme se voyait renouveler son mandat. "C'est toute une ville qui hurle", remarquait un observateur. "Tieflet est une ville test pour la démocratie marocaine, soulignait de son côté Khalid Laroussi, membre de l'AMDH. Si Archane passe, c'est que la transparence, c'était du cinéma."Une opinion partagée par plusieurs ONG, notamment le Forum Justice et Vérité dont l'ex-président, Driss Benzekri, ancien détenu politique, originaire de Tieflet, estime que le simple fait que Mahmoud Archane ait pu concourir à ces élections constitue "un acte de mépris pour la société marocaine".

Florence Beaugé
ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 29.09.02

Plusieurs arrestations pour infractions à la loi éléctorale

MAP Rabat 27/09/02 - Soucieuses de garantir le déroulement dans la transparence et l'honnêteté des élections législatives, les autorités administratives ont fait preuve d'une vigilance accrue afin de lutter contre les irrégularités qui pourraient entacher le scrutin, indique-t-on au ministère de l'intérieur.

C'est ainsi que le dénommé Belkaich Hassan a été arrêté à Salé-Médina par les services de police après avoir été surpris en flagrant délit d'incitation des électeurs à voter en faveur d'un mandataire de liste d'un parti.

A Jérada, les autorités locales ont ordonné la fermeture du commerce de Bachir Amnoun, mandataire de liste d'un parti suite à une dénonciation faisant état de l'octroi par ce dernier de denrées alimentaires aux électeurs qui votent en sa faveur.

A Mohammedia, il a été procédé à l'interpellation vers 17h30 du directeur de la campagne du mandataire de la liste d'un parti, circulant à bord d'un véhicule léger, avec deux autres passagers. Les intéressés étaient en possession de documents justifiant la distribution d'argent aux citoyens en contrepartie de leur vote pour cette formation.

Une procédure est engagée à l'encontre des mis en cause, qui seront présentés à la justice en état d'arrestation, sur instruction du procureur du roi.

A Kalaa des Sraghna, Jaafar Chaibi, mandataire de la liste d'un parti, au niveau de la circonscription électorale "Rehamna", accompagné du nommé Ould Tahra et Adil Chaibi ainsi que de neuf autres personnes se déplaçant à bord de deux véhicules légers ont été arrêtés pour avoir fait usage d'actes de violence contre des sympathisants d'un parti, notamment le nommé Mohamed Farik, précédemment victime d'actes similaires au niveau du bureau local de son parti à Benguerir. Cette agression a été commise vers 3h00 au quartier Chaibat à Benguerir et a donné lieu à des blessures du susnommé avec fracture de la mâchoire droite. Un véhicule léger a également été complètement endommagé après avoir été renversé. Le procureur du roi près le tribunal de première instance de Benguerir a été saisi.

Toujours à Benguerir, il a été procédé à l'arrestation de Mohssine Jnane et de son frère Mourad. Selon les premiers éléments d'information, Mohssine Jnane, avec la complicité de son frère, a perpétré dans la nuit du 26 au 27 courant vers 21h40 dans le quartier Takaddoum un crime sur la personne de Mohamed Lafrid. La victime qui a été mortellement poignardée au niveau du rein et du thorax, a été retrouvée près d'une borne fontaine.

L'auteur principal du crime ainsi que la victime travaillaient comme animateurs rémunérés de campagne éléctorale. Le mobile du crime porterait sur un différend relatif au partage du montant qui leur a été alloué par le candidat qui les employait.

A Casablanca-Anfa, Mohamed Mostapha El Ibrahimi, candidat 2-ème de la liste d'un parti a fait l'objet d'une plainte de la part des dénommées Saadia, Touria et Khadija Mekouassi, soeurs du nommé Mostapha Mekouassi pour avoir commandité une agression, le 26 courant contre leur frère au niveau du boulevard Abdeloumoumen, par un groupe de jeunes armés de gourdins.
La victime a été admise aux urgences de l'hopital Ibn Rochd. Selon les plaignantes, ce groupe qui travaillait pour le compte d'un candidat de parti, a perpetré plusieurs agressions contre des habitants du quartier Kotae Ouled Aicha au cours de la soirée du 26 courant, après que ledit candidat ait été chassé de ce quartier.

Les premiers éléments de l'enquête ont indiqué qu'il s'agit d'une confrontation qui s'est produite, avec jets de pierres au niveau du boulevard Abdelmoumen, entre deux groupes de sympathisants menant campagne au profit de deux partis.

Outre Mostapha Mekouassi qui a été blessé, cinq vehicules en stationnement ont été endommagés au cours de cet incident.

Les investigations des services de police se poursuivent pour retrouver les auteurs de cette agression.

A Kalaat Sraghna, les électeurs de Douar Oulad Si Omar, au nombre de 781, relevant de la commune rurale Oulad Arad (caidat Sidi Ahmed) n'ont pas retiré leurs cartes d'électeur, en guise de protestation contre le découpage éléctoral les ayant rattachés à la commune précitée, alors qu'ils préférent voter au niveau de la commune rurale d'El Attaouia.
Ces électeurs avaient boycotté les scrutins communal et législatif de 1997 pour les mêmes motifs.
 

Opérations de vote: calme, sérénité et quelques incidents mineurs

MAP Rabat 27/09/02 - L'opération de vote pour les législatives 2002 s'est déroulée ce vendredi dans le calme et la sérénité sur l'ensemble du territoire national, à l'exception de quelques incidents et infractions mineurs signalés par le ministère de l'intérieur dans certaines localités.

C'est ainsi qu'à Casablanca-Anfa, le correspondant du journal "Le Matin", Ibrahim Touggar, venu voter au bureau 137 du Collège Mohamed Abdou à 14h40mn, s'est vu empêché la prise de photos par le président dudit bureau.

A Sidi Bernoussi-Zénata, les représentants du PCNI ont déposé une plainte contre le PJD pour utilisation des mosquées à des fins électorales. L'enquête est en cours.

A Safi, le directeur de l'école d'éducation non réglementaire gérée par l'Association Zagora et retenue pour servir de bureau de vote a fermé cet établissement. Une tente a été dressée à proximité de cette école pour remédier à cette situation.

A Rabat, un représentant de parti a bloqué un bus (ligne 44) en provenance de Aïn Khalouiya sous prétexte qu'il transportait des électeurs acquis à un candidat.

L'autorité locale est intervenue au niveau des bureaux de vote installés au quartier Takaddoum pour disperser des jeunes qui invitaient les électeurs à voter en faveur d'un parti.

A Salé Al-Jadida, il a été procédé à l'expulsion d'un candidat par le président du bureau de vote N 234 pour l'utilisation de son téléphone portable.

Les services de polices ont procédé à l'arrestation de deux personnes qui incitaient les électeurs à voter en faveur d'un mandataire de liste.

A El-Ksiba, la Gendarmerie Royale a procédé à l'audition d'une personne qui était en train de mener campagne en faveur d'un candidat.

A Salé-Médina, le représentant d'un candidat au bureau de vote N 25 a été expulsé de ce bureau pour détention d'un ordinateur portable. Le président dudit bureau a remis cette machine à l'autorité locale et l'intéressé a regagné son poste.

A Khémisset, l'ouverture des bureaux de vote N 21 et 22 n'a été faite qu'à 13 h 30 mn. Des bulletins de vote manquaient (76 au bureau de vote N 21 et 3 au bureau N 22). Il s'agit d'un oubli de l'autorité.

En outre, il y a eu rassemblement de représentants de certains partis politiques qui criaient à la fraude. Le gouverneur s'est déplacé sur les lieux où il a convaincu ces personnes de se retirer et de laisser les électeurs exercer leur droit.

Dans la province de Taza, il a été procédé à l'évacuation du président et des membres des bureaux de vote N 12 et 13 à Guercif par des citoyens.

Le bureau N 2 à Guercif n'a pas ouvert à temps en raison du blocage par des citoyens qui réclamaient la satisfaction de leurs doléances (eau, électricité... etc).

A Taounate, un jeune diplômé au chomage s'est emparé de l'urne placée au bureau de vote N 5 (CE Al-Karia Ghafsaï) et a pris la fuite.  Poursuivi par les autorités locales, l'intéressé a abandonné l'urne en question et a pris la fuite.

A Berkane, il a y a eu retard d'ouverture du bureau de vote N 59 (municipalité de Berkane) pour manque de 120 bulletins de vote. La situation a été rétablie suite à l'envoi des bulletins manquants.

A Laâyoune, un accident s'est produit entre deux voitures conduites par les partisans d'un candidat. les véhicules ont été abandonnés par les occupants qui ont pris la fuite à la vue des éléments de la police.

A Assa-Zag, une électrice a présenté une fausse CIN au bureau de vote de la commune rurale de Mehbes. Présentée au service de la Gendarmerie Royale, l'intéressé, qui avait sur elle trois autres CIN, a précisé qu'elle travaillait pour le compte d'un candidat.

Au chapitre de la propagande en faveur de partis politiques le jour du vote, il a été procédé, à Salé-Médina, à l'interpellation de huit sympathisants de partis. Un camion portant des affiches et des banderoles d'un parti a été intercepté dans la même préfecture et le conduteur a pris la fuite.

A Salé Al-Jadida, cinq personnes ont été interpellées pour propagande en faveur des listes de leurs partis respectifs.

Deux ex-conseillers communaux ont été arrêtés pour propagande en faveur de la tête de liste d'un parti : ils assuraient le transport d'électeurs pour voter en faveur de la liste du parti.

Le ministère de l'intérieur indique que des procédures judiciaires sont engagées à l'encontre des mis en cause.

L'agence Maghreb Arabe Presse (MAP) a par ailleurs reçu des communiqués du PJD et du CNI, affirmant que leurs candidats ont constaté, dans différentes régions, des pratiques transgressant les lois électorales en vigueur.

 D'autre part, on apprend que le correspondant du quotidien Al-Alam à Tan Tan a été agressé par des individus pour avoir tenté de prendre des photos d'une altercation entre militants de deux partis politiques.
 

Les islamistes refuseront de gouverner avec les socialistes

RABAT, 29 sept 2002(AFP) - Le Parti justice et développement (PJD - islamiste) n'accepterait pas de participer à un gouvernement dirigé par l'Union socialiste des forces populaires (USFP), a assuré dimanche à Rabat Saâd Eddine Othmani, secrétaire général adjoint du PJD.

Si l'USFP était reconduite à la tête du prochain gouvernement, le PJD refuserait d'y participer "en raison de divergences dans les programmes", a indiqué à l'AFP M. Othmani peu après l'annonce des nouveaux résultats provisoires des élections législatives du 27 septembre.

Le PJD, seul parti islamiste présent au Parlement marocain, a réalisé une importante percée électorale lors de ce scrutin, en remportant 38 sièges, selon le décompte provisoire, alors qu'il n'en compte que 14 actuellement. Ce parti occuperait la troisième position après l'USFP et l'Istiqlal, son principal allié du gouvernement.

"Nous ne nous attendions pas à un résultat aussi important", a commenté le secrétaire général adjoint du PJD, regrettant le faible de taux de participation qui devrait amener les partis à "mieux communiquer à l'avenir".

M. Othmani a assuré que le scrutin avait été marqué par diverses irrégularités qui n'ont pas eu, a-t-il dit de "grande influence sur les résultats".
 

Continuité politique malgré l'alerte islamiste

RABAT, 29 sept 2002 (AFP) - Les élections législatives marocaines du 27 septembre, qui ont été marquées par une forte poussée du vote islamiste, ont globalement maintenu les positions de l'actuelle coalition gouvernementale, malgré les signes de malaise social dans le royaume.

Selon les résultats provisoires et "non officiels", l'Union socialiste des forces populaires (USFP) du Premier ministre Abderrahmane Youssoufi arrive en tête du scrutin avec 44 sièges. Son parti pourrait sans doute reconstituer une majorité à la Chambre des représentants s'il conservait l'appui de ses principaux alliés, notamment l'Istiqlal (nationaliste) et le Rassemblement national des indépendants (RNI, centre-droit) qui obtiennent respectivement 40 et 37 sièges.

Selon la Constitution marocaine, le roi Mohammed VI désignera un Premier ministre qui aura la charge de composer une majorité parlementaire et de proposer la nomination d'une équipe gouvernementale. Dans le passé, quatre portefeuilles ministériels importants étaient pourvus directement par le roi: Intérieur, Affaires étrangères, Justice et Affaires islamiques.

Une importante progression des islamistes modérés du Parti Justice et Développement (PJD), qui obtiendraient au moins 37 sièges sur 325 dans la Chambre des représentants contre 14 actuellement, a été ainsi confirmée. Ce parti occuperait, selon les chiffres provisoires, la troisième place dans le nouvel échiquier politique, derrière l'USFP et
l'Istiqlal, ex-aequo avec le Rassemblement national des Indépendants (RNI, centre-droit).

Le PJD, qui a laissé entendre qu'il accepterait de participer au gouvernement, s'est déclaré satisfait de ce résultat. Abdelilah Benkirane, l'un de ses responsables, a rappelé que le PJD avait décidé de ne présenter des candidats que dans 56 circonscriptions sur les 91 que compte le pays, soulignant qu'il s'agissait d'éviter "un raz-de-marée qu'on aurait été incapable de supporter politiquement aussi bien à l'intérieur du pays qu'à l'étranger".

"Le scénario algérien, c'est la phobie de tous les Marocains aujourd'hui", a-t-il dit, en référence au raz-de-marée islamiste qui avait été à l'origine de l'intervention de l'armée en Algérie, en 1991, ouvrant un cycle de violences dans lequel le pays s'est enlisé.

La poussée du vote islamiste au Maroc est couramment interprétée comme un "vote-sanction" contre les formations politiques traditionnelles et le signal d'un important malaise social dans ce pays où un large secteur de la population reste frappé par la pauvreté, le chômage et la prolifération de l'habitat insalubre.

Le faible taux de participation annoncé, 52 à 55% selon les chiffres provisoires contre 58,3% en 1997, est également interprété comme un signe de désintérêt et de mécontentement populaire. L'association islamiste Al Adl Wal Ihssane (Justice et bienfaisance), la plus influente dans le pays, avait implicitement appelé au boycottage des élections, comme l'avaient fait certains mouvements d'extrême gauche.

Un bon score du PJD au scrutin législatif n'aura "aucun impact" sur la vie politique nationale, avait assuré samedi Fathallah Arsalane, un porte-parole de cette association tolérée mais non reconnue officiellement. "Le scrutin s'est déroulé dans le cadre d'une Constitution qui prive le gouvernement de ses prérogatives", a-t-il dit.

Le scrutin de liste à la proportionnelle, adopté pour la première fois lors de cette élection, a eu pour conséquence - attendue - l'accentuation du morcellement de la carte politique marocaine. Les 284 sièges attribués dans le décompte provisoire vont à 22 formations politiques différentes contre 15 dans l'actuelle Chambre des représentants.

Un peu plus de 14 millions de Marocains avaient été appelés aux urnes vendredi pour ces élections dont les autorités veulent faire un symbole de la "démocratisation" du royaume. Elles se sont généralement déroulées dans le calme et n'ont été perturbées que par des incidents localisés et quelques tentatives de fraude.

Le roi du Maroc Mohammed VI et le chef du gouvernement sortant  Abderrahmane Youssoufi avaient insisté sur leur volonté d'assurer l'honnêteté et la transparence du processus électoral. Les principaux responsables politiques se sont félicités des conditions dans lesquelles ces éléctions se sont déroulées, contrastant avec les fraudes du passé.
 

"Législatives-2002: Résultats du scrutin du 27 septembre (Listes locales)

MAP Rabat, 29/09/02 - Le ministre de l'Intérieur M. Driss Jettou a annoncé, dimanche soir, les résultats du scrutin législatif du 27 septembre portant sur 295 sièges des 325 que compte la Chambre des Représentants.
 

Ces résultats confirment les tendances annoncées la veille, où l'Union socialiste des forces populaires (USFP), le parti de l'Istiqlal (PI), le Rassemblement National des Indépendants (RNI) et le Parti de la Justice et du Développement (PJD) arrivent en tête.


Il convient de souligner que ces chiffres portant sur 295 sièges seront définitifs après validation par le Conseil constitutionnel.

Ci-après les résultats communiqués dimanche par le ministre, lors d'un point de presse:
 

- Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) 45 sièges
 
- Parti de l'Istiqlal (PI) 43
 
- Rassemblement National des Indépendants (RNI) 38
 
- Parti de la Justice et du Développement (PJD) 38
 
- Mouvement Populaire (MP) 25
 
- Mouvement National Populaire (MNP) 16
 
- Union Constitutionnelle (UC) 14
 
- Parti National Démocratique (PND) 10
 
- Front des Forces Démocratiques (FFD) 10
 
- Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) 09
 
- Union Démocratique (UD) 09
 
- Mouvement Démocratique et Social (MDS) 07
 
- Parti Socialiste Démocratique (PSD) 06
 
- Parti Al Ahd 05
 
- Alliance des Libertés (ADL) 04
 
- Parti de la Gauche Socialiste Unifiée (GSU) 03
 
- Parti de la Réforme et du Développement (PRD)03
 
- Parti Marocain Libéral (PML)03
 
- Forces Citoyennes (FC)02
 
- Parti de l'Environnement et du Dévveloppement (PED) 02
 
- Parti Démocratique et de l'Indépendance 02
 
- Parti du Congrès National Ittihadi 01
 
Au total, 26 partis politiques en plus des Sans Appartenance Politique étaient en lice pour les 325 sièges à pourvoir selon le mode de scrutin de liste à la proportionnelle, dont 295 élus dans 91 circonscriptions et 30 (femmes) au niveau national.
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"Le Maroc entre continuité et percée islamiste
Les principaux partis de la coalition gouvernementale se sont maintenus.
 
Libération Par Jose GARÇON lundi 30 septembre 2002
 
Face à la poussée des islamistes du PJD, un haut responsable a souhaité que «les partis qui ont payé d'être souvent coupés de la base comprennent la nécessité de réinvestir le terrain».   

Une carte politique représentant les principaux courants du pays ­ islamistes compris ­, et aucune contestation majeure des élections législatives qui se sont déroulées vendredi au Maroc : en dépit d'un taux de participation faible (51 %) témoignant du désenchantement des Marocains à l'égard des «promesses non tenues», le roi Mohammed VI peut
se targuer d'avoir gagné un pari qui n'était pas sans risques.

En dépit des critiques sur les «lenteurs» du gouvernement dit d'alternance, il avait tenu à aller au bout de cette expérience initiée par son père, Hassan II. Déterminé à respecter les échéances électorales, il avait refusé d'entendre ceux qui tentaient de le dissuader de «sauter sans parachute» et de le convaincre de les reporter par crainte d'un «déferlement» islamiste. Aujourd'hui, le successeur de Hassan II va pouvoir, trois ans après son intronisation, «commencer» son règne en montrant que la démocratisation du Maroc n'est pas un leurre et que l'ère des fraudes massives n'est plus.

Complexité. Suscitant moult interrogations, les reports de l'annonce officielle des résultats ont pourtant failli brouiller l'image du scrutin et accréditer l'idée d'un «flottement», dû notamment au score des islamistes. Ce retard s'explique en réalité par l'extrême complexité du dépouillement, liée au nouveau mode de scrutin de liste à la proportionnelle, à la présence de deux listes distinctes et au mécanisme de contrôle et de validation tatillon mis en place pour éviter toute controverse majeure (la plus notable concernait, hier, le Sahara occidental). Autre casse-tête : l'appréciation des bulletins nuls ou blancs (plus de 20 %, dus en grande partie à la difficulté technique du vote) qui ont souvent été revendiqués par l'un ou l'autre des 26 partis en lice...

L'annonce officielle des résultats, hier soir, aura finalement montré une poussée islamiste et une réelle continuité politique. Le ministre de l'Intérieur, Driss Jettou, avait fourni, samedi à la demande du roi, une fourchette «provisoire» sur la répartition des 325 sièges. Les principaux partis de la coalition gouvernementale, l'USFP (socialiste, 45 sièges, - 12), l'Istiqlal (nationaliste, 43 sièges, + 8), et le RNI (centre droit, 37 sièges) se sont ainsi maintenus, tandis que le mouvement berbère en obtenait 17. En revanche, les nouvelles formations créées en vue des élections ont subi un échec cuisant (40 sièges), alors que le Palais en avait espéré un «renouvellement» de la classe politique.

Activisme. Mais c'est la poussée des islamistes «légaux» du PJD dans les grandes villes qui retient l'attention. Alors qu'ils étaient crédités de 33 sièges maximum, ils triplent quasiment leur score et deviennent la toisième force du pays avec 38 sièges (contre 14, en 1997). Malaise social aidant, le PJD a bénéficié avant tout d'un vote sanction contre le gouvernement, grâce à son discours d'opposition, mais aussi du rejet qu'ont pu provoquer apologies de la laïcité et imprécations amalgamant islam et intégrisme dans un pays profondément musulman. Mais il a aussi capitalisé un réel travail de proximité dans les circonscriptions où il s'est présenté (56 sur 91) et où il a concentré ses efforts et ses moyens : les quartiers de misère de Casablanca, Fès, Rabat-Salé, Tanger... Le nombre très faible de ses bulletins nuls ­ 2 à 3 % ­ témoigne d'ailleurs de son «activisme». Une situation que résumait, hier, un très haut responsable marocain en
souhaitant que les autres partis qui «ont payé d'être souvent coupés de la base en tirent la leçon et comprennent la nécessité de réinvestir le terrain».

La progression des islamistes du PJD sera-t-elle consacrée par leur participation au gouvernement ? Tout semble ouvert, alors qu'il revient au roi de désigner un Premier ministre. Leur entrée dans un futur cabinet aurait l'intérêt de les con fronter à la réalité et à la gestion de la crise économique et sociale sur laquelle ils ont d'autant plus prospéré qu'ils la dénoncent. Se déclarant «satisfait» des résultats, le PJD a en tout cas tenté de pousser, hier, son avantage en réaffirmant qu'il avait... sciemment réduit le nombre de ses candidats pour éviter «un raz-de-marée incapable à supporter, dans le pays comme à l'étranger», alors qu'il s'est en fait limité aux circonscriptions où il avait le plus de chances.

Quoi qu'il en soit, c'est à Mohammed VI de trancher, après avoir mené globalement à bien le scrutin «transparent» auquel il s'était engagé. Toute la question reste de savoir comment il pourra, tout en respectant la carte politique sortie des urnes, apporter aux Marocains le «rajeunissement» qu'ils réclament et le «changement» sans lequel les islamistes continueront à grignoter du terrain."
 

"La nouvelle carte politique transparente" du royaume suscite de nombreuses interrogations

RABAT 30/9/2002(AP) - La nouvelle carte politique du royaume issue des élections législatives du 27 septembre alimentait lundi tous les commentaires de la presse marocaine qui s'interroge notamment sur les conséquences de la montée en puissance du vote islamiste.

Selon les dernières projections du ministère de l'Intérieur, le parti socialiste (USFP) du Premier ministre sortant, Abderrhamane Youssoufi, 78 ans, obtiendrait 49 sièges, talonné par le parti nationaliste-conservateur de l'Istiqlal (47 sièges).

Mais, outre l'abstention massive (à peine 52% des 14 millions d'électeurs ont voté), le véritable enseignement du premier scrutin "transparent et honnête" promis par les autorités est le score des islamistes "modérés" du Parti de la justice et du développement (PJD).

Avec 41 sièges, le PJD est devenu le troisième poids lourd d'un paysage politique marocain fragmenté entre les 22 formations désormais représentées au Parlement.

"L'USFP rempile" écrit "l'Economiste" qui estime que M. Youssoufi pourrait être reconduit dans ses fonctions de chef d'un gouvernement de coalition "en dépit de son âge" (78 ans).

"Les acteurs politiques auront à choisir entre la modernité et le conservatisme islamiste", note "l'Economiste" qui s'interroge sur l'entrée au gouvernement des islamistes du PJD, "grand gagnant de l'opération électorale".

"Libération", organe de l'USFP, qui constate logiquement que "les socialistes confirment leur position de premier parti au Maroc", met en garde contre "le danger" que constitue la percée des "intégristes du PJD", également qualifiés "d'obscurantistes" et de "fachos".

Le PJD a "instrumentalisé la religion dans le champ politique" s'inquiète pour sa part "Al Bayane", organe du PPS (ex-communiste).

"Un Maroc contre un autre" titrait "Aujourd'hui" avec une Une barrée d'une césure rouge sang.

La participation du PJD au futur gouvernement était également au centre de tous les commentaires, la plupart des éditoriaux s'interrogeant sur l'improbable alliance gouvernementale entre le PJD et l'USFP dont les visions de société semblent incompatibles a priori. Le caractère très tardif de la proclamation des résultats dimanche, 48 heures après la fermeture des bureaux de vote, a alimenté toutes les spéculations sur des tractations entre l'USFP et le PJD.

"Notre choix d'entrer au gouvernement n'est pas encore fait, cela dépendra de ces orientations stratégiques", a déclaré lundi à l'Associated Press, Abdelaziz Rabah, secrétaire général à la jeunesse du PJD.

Parmi les "premiers ministrables" de l'USFP dont les noms sont les plus fréquemment annoncés par la presse marocaine figurent Abderrahmane Youssoufi, Mohamed El Yazghi, numéro deux du parti ou encore Abdelouahed Radi, président de la chambre des représentants.

Le futur chef du gouvernement, dont la lutte contre le chômage et la pauvreté absolue qui frappe 20% des Marocains devraient figurer au premier rang des priorités, ne sera pas désigné par le roi Mohammed VI avant la rentrée parlementaire, le 11 octobre. AP

nim/mm1/Bg

Des chefs de partis et d'anciens ministres échouent dans leur accession à la députation
 
MAP Rabat, 30/09/02 - Plusieurs chefs de partis politiques et ministres sortants qui s'étaient présentés aux élections législatives de vendredi dernier, n'ont pas été réélus dans la nouvelle Chambre des Représentants.

Parmi les perdants dans ce scrutin, les secrétaires généraux du Mouvement Démocratique Social (MDS), M. Mahmoud Archane, du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), Moulay Ismail Alaoui, du Parti Social Démocratique (PSD), M. Aissa Ouardighi et du Congrès National Ittihadi (CNI), M. Abdelmajid Bouzoubaâ.

D'autres leaders connus sur l'échiquier politique national, n'ont pas réussi à obtenir un siège à la Chambre des représentants tels que MM. Mohamed Ziane, coordinateur national du Parti Marocain Libéral (PML), Aberrahim Lahjouji, président du parti des Forces Citoyennes (FC), Ali Belhaj, président de l'Alliance des Libertés (ADL), Mohamed Drissi,
secrétaire général du Parti de l'Action (PA) et Hassan Madih, secrétaire général du Parti du Centre Social (PCS).

Par contre, d'autres chefs de partis ont réussi le pari comme MM. Abbès El Fassi (Parti de l'Istiqlal), Mohamed Ben Said Aït Idder (la Gauche socialiste unifiée), Mohand Laenser (Mouvement Populaire), Adbellah Kadiri (Parti national démocrate), Bouazza Ikken (Union Démocratique) et Najib Ouazani (Parti al Ahd).

Certains chefs de formations politiques ont préféré ne pas se présenter à ces législatives. Il s'agit de
MM. Abderrahman Youssoufi, premier secrétaire de l'Union Socialiste des Forces Populaires (USFP),
Abdelkrim Al Khatib, secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement (PJD),
Ahmed Osman, président du Rassemblement National des Indépendants (RNI),
Mohamed Abied, vice secrétaire général de l'Union Constitutionnelle (UC),
Thami Khyari, secrétaire national du Front des Forces Démocratiques (FFD),
Mahjoubi Ahardane, secrétaire général du Mouvement National Populaire (MNP),
Abdelouahed Maache, secrétaire général du parti de la Choura et de l'Istiqlal (PDI),
Chakir Achahbar, président du Parti du Renouveau et de l'Equité (PRE)
ainsi que Mohamed Ben Hammou, président du partis d'Initiatives Citoyennes pour le développement (ICD).

Plusieurs parlementaires n'ont pu conserver leur siège à l'hémicycle, à leur tête
M. Alaoui Hafidi (1-er premier vice-président de la Chambre),
M. Abdelaziz Messioui (membre du bureau politique de l'UC),
M. Taher Chakir (membre du bureau politique du PND),
M. Tayeb Ben Cheikh (membre dubureau exécutif du RNI),
M. Said Ameskane (membre du bureau politiquedu MP),
M. Mohamed Labsir (président du groupe UC à la Chambre)
et Khella Saidi (président du groupe MNP).

Par ailleurs le doyen des députés, M. Abdelaziz El Ouazzani (72 ans) du RNI, a été réélu vendredi pour la septième fois dans la circonscription d'Al Hoceima. Il est député depuis 1963.


L'exception marocaine


. LE MONDE | 01.10.02 | 13h45


DANS UN CONTEXTE international où, plus que jamais, le monde arabe passe pour un synonyme de despotisme, d'obscurantisme religieux et de tentations violentes, le Maroc s'est rendu aux urnes en administrant la preuve d'une exception : tout y a été fait, par le roi Mohammed VI, les pouvoirs publics et la société civile, pour un vote libre, événement rarissime en terre arabe sauf, il faut le rappeler dans les circonstances actuelles, lors des premières élections en Palestine, en janvier 1996, jugées "  régulières et équitables " par les observateurs internationaux.

Au Maroc, "  royaume exemplaire " cher au maréchal Lyautey, l'élection législative du 27 septembre pourrait réconcilier la monarchie chérifienne avec la démocratie. Un demi-siècle après l'accession à l'indépendance de l'ancien protectorat, le "pays le plus occidental" du monde arabe a la chance de renouveler le pacte entre ses habitants et le trône : en 1953, après la déposition et l'exil forcé du futur roi Mohammed V, le mouvement national avait fait cause commune avec le sultan. Ce fut "  la révolution du roi et du peuple ". Aujourd'hui, l'enjeu n'est pas moindre : après avoir réussi sa première élection régulière, tenue à l'échéance prévue et dans des conditions incontestables, le Maroc pourrait transformer l'essai en fondant son développement sur la participation du plus grand nombre, alliant modernité et tradition, changeant ses "sujets" en citoyens.

Le chemin s'annonce long et incertain. Car, après quarante ans de fraude électorale, de "partis de l'administration" créés de toutes pièces par le palais et de scores attribués à l'opposition "de" - et non pas "à" - Sa Majesté, les habitudes ont la vie dure au royaume. Loin d'être le lointain sanctuaire du pouvoir, le makhzen - le réseau relationnel et patrimonial du trône alaouite - est ancré dans l'esprit de tous les Marocains. Pour s'en convaincre, il suffit de rappeler un fait, éclipsé par l'actualité heureuse de ces derniers jours : depuis son indépendance, en 1956, le royaume n'a organisé que cinq scrutins législatifs, et seul celui de 2002 a eu lieu à l'expiration du mandat conféré par la consultation précédente. Lorsqu'il s'est émancipé du colonialisme français et espagnol, le pays s'est doté d'un simple conseil consultatif, nommé par le roi et présidé par... Mehdi Ben Barka. Ensuite, l'état d'exception est devenu la règle, en raison d'une lutte sans merci entre le monarque et la gauche révolutionnaire, puis de la "  cause sacrée " du Sahara occidental, les "  provinces du Sud " qu'il fallait à tout prix récupérer.

En l'absence d'élections, la médiocrité des partis marocains, leur dépendance à l'égard du pouvoir royal, leur manque de démocratie interne et la "gérontocratie" que constituent leurs directions ne devraient guère étonner au royaume de l'arbitraire. Pas plus que l'incrédulité d'une population pour qui le "jeu" politique est, avant tout, affaire de cooptation et de vénalité. C'est dire combien il sera difficile, et essentiel, de passer d'une mauvaise à la bonne exception.

ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 02.10.02



Les élus par région

 

Région

PRÉFECTURES OU PROVINCES

CIRCONSCRIPTIONS

NOMBRE DE SIÈGES

CANDIDATS ELUS


 

 

Rabat-Salé

RABAT

RABAT-OCEAN

4

* Mohamed El Yazghi (USFP)

Zemmour

 

 

 

* Abdelhamid Aouad (PI)

Zaer

 

 

 

* Mohammed Auajjar (RNI)

 

 

 

 

* Lahoussine Karroumi (PJD)

 

 

RABAT-CHALLAH

3

* Driss Lachgar (USFP)

 

 

 

 

* Sidi Omar El Bahraoui (MP)

 

 

 

 

* Abdellah Baha (PJD)

 

SALE MEDINA

SALE MEDINA

4

* Naser Hajji (USFP)

 

 

 

 

* Noureddine Lazraq (RNI)

 

 

 

 

* Driss Sentissi (MP)

 

 

 

 

* Abdelilah Benkiran (PJD)

 

SALE AL JADIDA

SALE AL JADIDA

3

* Abdelkader Amara (PJD)

 

 

 

 

* Brahim Mazouz (PND)

 

 

 

 

* Seddik Zniber (USFP)

 

SKHIRAT-TEMARA

SKHIRAT-TEMARA

3

* Taieb Mounchid (USFP)

 

 

 

 

* Ahmed Bella (MP)

 

 

 

 

* Chakib Bennani (PJD)

 

KHEMISSET

KHEMISSET-OULMES

3

* Mustapha Nouhi (PI)

 

 

 

 

* Messaoud Mansouri (MP)

 

 

 

 

* Bouazza Iken (UD)

 

 

TIFLET-ROMMANI

3

* Bouamor Taghouan (PI)

 

 

 

 

* My Driss El Frithi (PI)

 

 

 

 

* Jamal Bounhir (UD)


 

Grand

CASA ANFA

CASA ANFA

5

* Yasmina Baddou (PI)

Casablanca

 

 

 

* Rachid Medouar (PJD)

 

 

 

 

* Abdessamad Haïkar (PJD)

 

 

 

 

* Ouadia Ben Abdellah (RNI)

 

 

 

 

* Khaled Alioua (USFP)

 

FIDA DERB SULTA

FIDA DERB SULT

4

* Mohamed Mouhib (USFP)

 

 

 

 

* Abdellah Hassani (UC)

 

 

 

 

* Mostafa Ramid (PJD)

 

 

 

 

* Abdelouahed Raji (PJD)

 

AIN SEBAA

AIN SEBAA

5

* Abdelkbir Tabih (USFP)

 

HAY MOHAMMADI

HAY MOHAMMADI

 

* Abderrazak Afilal El Alami Idrissi (PI)

 

 

 

 

* Mohamed Adnan (MP)

 

 

 

 

* Abdelaziz Omari (PJD)

 

 

 

 

* Aziza El Bakali Kassimi (PJD)

 

AIN CHOCK

AIN CHOCK

5

* Mohamed Karam (USFP)

 

HAY HASSANI

HAY HASSANI

 

* Mohamed Fahhim (PI)

 

 

 

 

* El Mostafa Boudraâ (FFD)

 

 

 

 

* Abdelhak Chafik (MNP)

 

 

 

 

* Mohamed Khalil (PJD)

 

SIDI BERNOUSSI

BERNOUSSI ZENA

3

* Mohamed El Gahs (USFP)

 

ZENATA

 

 

* Haddaoui Zidani (FFD)

 

 

 

 

* Abdelkrim Lahouaichri (PJD)

 

BEN M'SICK

B.M'SICK MEDIOU

4

* Abderrahmane Chennaf (USFP)

 

MEDIOUNA

 

 

* Mohamed Mestawi (PI)

 

 

 

 

* Abdelmalek Lakehali (PJD)

 

 

 

 

* Abdessamad Mirdass (PDI)

 

MLAY RACHID SIDI

MY. RACHID SIDI

3

* Abdesslam Kouider (PI)

 

OTHMANE

OTHMANE

 

* Rahal Jbil (MP)

 

 

 

 

* Abouzaid El Mokrie El Idrissi (PJD)

 

MOHAMMADIA

MOHAMMADIA

2

* Noureddine Karbal (PJD)

 

 

 

 

* Abderrahmane El Azzouzi (USFP)


 

Souss

AGADIR

AGADIRAOUTANA

4

* Abderrazak Mouisset (USFP)

Massa

 IDA OUTANANE

 

 

* Brahim Cherqaoui (RNI)

Draa

 

 

 

* Brahim Serkdi (MP)

 

 

 

 

* Driss Jami (PJD)

 

INEZGANE-AIT

INEZGANAITMELLO

3

* Saâd-dine El Otmani (PJD)

 

MELLOUL

 

 

* Ahmed Salhi (RNI)

 

 

 

 

* Abdellah Soumane (USFP)

 

CHTOUKA-AIT BAH

CHTOUKA-AIT BAH

3

* Mohamed Ben Saïd Aït Idder (GSU)

 

 

 

 

* Mohamed Bargache (RNI)

 

 

 

 

* Mohamed Baniyahya (USFP)

 

TAROUDANNT

TAROUDANT

4

* Mohamed Boudlal Bouhoud (RNI)

 

 

 AL JANOUBIA

 

* Ali Kayouh (PND)

 

 

 

 

* Abdessamad Kayouh (PND)

 

 

 

 

* Brahim Aabidi (PJD)

 

 

TAROUDANNT

3

* Mohamed Kafa (USFP)

 

 

ACHAMALIA

 

* Mohamed Anachad (RNI)

 

 

 

 

* Mohamed Sajid (UC)

 

TIZNIT

TIZNIT

3

* Abdeljebar El Qastalani (PJD)

 

 

 

 

* Larbi Akassam (RNI)

 

 

 

 

* Larbi Ajjoul (USFP)

 

OUARZAZATE

OUARZAZATE

5

* Ahmed El Hachimi (PI)

 

 

 

 

* Ahmed Lamaoui (PSD)

 

 

 

 

* Mohamed Aafir (RNI)

 

 

 

 

* El Houssain Bouhssini (UC)

 

 

 

 

* Addi Chagiri (PED

 

ZAGORA

ZAGORA

3

* Mohamed Frix (FFD)

 

 

 

 

* Jaouad Naciri (MP)

 

 

 

 

* Lhoussaine Ouallal (RNI)


 

Taza

AL HOCEIMA

AL HOCEIMA

4

* Abdeslam Ahakkoun (MNP)

Alhoceima

 

 

 

* Nourdin Modian (PI)

Taounate

 

 

 

* Ismail Raiss (PND)

 

 

 

 

* Abdelaziz El Ouazzani (RNI)

 

TAZA

TAZA

4

* Abdeljalil Boukattassa (USFP)

 

 

 

 

* Abdellah El Bourkadi (PI)

 

 

 

 

* M'hamed Boudess (RNI)

 

 

 

 

* Ahmed Krikach (MNP)

 

 

GUERCIF

3

* Mohamed Barnichi (FFD)

 

 

 

 

* El Hadi Aouragh (RNI)

 

 

 

 

* Mohamed Kouskous (MP)

 

TAOUNATE

TAOUNATE-TISSA

3

* Layachi Messaoudi (PPS)

 

 

 

 

* Mohamed Abbou (RNI)

 

 

 

 

* Ahmed Zarouf (MP)

 

 

KARIA-RHAFSAI

3

* Abdelkader El Benna (USFP)

 

 

 

 

* Ahmed Moufdi (PI)

 

 

 

 

* Sidi Mohamed El Bakkali (RNI)


 

Taza

AL HOCEIMA

AL HOCEIMA

4

* Abdeslam Ahakkoun (MNP)

Alhoceima

 

 

 

* Nourdin Modian (PI)

Taounate

 

 

 

* Ismail Raiss (PND)

 

 

 

 

* Abdelaziz El Ouazzani (RNI)

 

TAZA

TAZA

4

* Abdeljalil Boukattassa (USFP)

 

 

 

 

* Abdellah El Bourkadi (PI)

 

 

 

 

* M'hamed Boudess (RNI)

 

 

 

 

* Ahmed Krikach (MNP)

 

 

GUERCIF

3

* Mohamed Barnichi (FFD)

 

 

 

 

* El Hadi Aouragh (RNI)

 

 

 

 

* Mohamed Kouskous (MP)

 

TAOUNATE

TAOUNATE-TISSA

3

* Layachi Messaoudi (PPS)

 

 

 

 

* Mohamed Abbou (RNI)

 

 

 

 

* Ahmed Zarouf (MP)

 

 

KARIA-RHAFSAI

3

* Abdelkader El Benna (USFP)

 

 

 

 

* Ahmed Moufdi (PI)

 

 

 

 

* Sidi Mohamed El Bakkali (RNI)


 

Tadla

BENI MELLAL

BENI MELLAL

3

* Mohamed Yatim (PJD)

Azilal

 

 

 

* Abdelaziz Chraibi (UD)

 

 

 

 

* Abdellah Mekkaoui (PRD)

 

 

EL KSIBA-TADLA

3

* Hassan Maaouni (MNP)

 

 

 

 

* Halim Fouad (PND)

 

 

 

 

* Mohamed Kalai (USFP)

 

 

B.MOUSSA-B.AMIR

4

* Abderazzak Fadli (MP)

 

 

 

 

* Abdelaziz Chahoui (PND)

 

 

 

 

* Mohamed Moubdi (PSD)

 

 

 

 

* Ahmed Lakir (RNI)

 

AZILAL

BZOU-OUAOUIZAR

3

* Brahim Hasnaoui (PI)

 

 

 

 

* Mohamed Boulahcen (RNI)

 

 

 

 

* Saleh Diane (ADL)

 

 

AZILAL-DEMNATE

3

* Mohamed Ourbat (MNP)

 

 

 

 

* Amine Lahcen Demnati (MP)

 

 

 

 

* Lahcen Fatouaki (PI)


 

Fès

FES-EL-JADID-

FES-EL-JADID-

3

* Abdelaziz Hilili (PI)

Boulemane

DAR DBIBAGH

DAR DBIBAGH

 

* Mohamed Slaouni (PJD)

 

 

 

 

* Abderrahmane Lamrani (USFP)

 

FES-MEDINA

FES-MEDINA

3

* Aziz Labbar (MP)

 

 

 

 

* Lahcen Daoudi (PJD)

 

 

 

 

* Hassan Chahbi (PPS)

 

ZOUAGHA -

ZOUAGHA -

4

* Mohamed Bekkali (USFP)

 

MOULAY-YACOUB

MOULAY-YACOUB

 

* Hamid Chabat (PI)

 

 

 

 

* Mohamed Belkadi (FFD)

 

 

 

 

* Ahmed El Ammari (PJD)

 

SEFROU

SEFROU

3

* Driss Chtibi (USFP)

 

 

 

 

* M'Hamed Azelmad (PI)

 

 

 

 

* Mohamed Samsame (MNP)

 

BOULEMANE

BOULEMANE

3

* Sidi Seddik Gacem (USFP)

 

 

 

 

* Mohand Laenser (MP)

 

 

 

 

* Mohamed Barahioui (PJD)


 

Guelmim

GUELMIM

GUELMIM

2

* M'Barek Bouaida (RNI)

Esmara

 

 

 

* Lahoucine Afraoui (MP)

 

TATA

TATA

2

* Mohamed Oudor (RNI)

 

 

 

 

* Sidi Bouya Malainine (UD)

 

ASSA-ZAG

ASSA-ZAG

2

* Mohammed Salem Yadar (MDS)

 

 

 

 

* Aatman Ailla (PI)

 

ES-SEMARA

ES-SEMARA

2

* Sidi Mohamed El Joumani (MP)

 

 

 

 

* Sidi Mohamed Echarif (PRD)

 

TAN-TAN

TAN-TAN

2

* Salek Bolon (PFC)

 

 

 

 

* Omar Bouaida (RNI)


 

Gharb

KENITRA

KENITRA

4

* Abdellah El Ouarti (PI)

Chrarda

 

 

 

* Mustapha Mechiche Alami (PSD)

Beni Hssen

 

 

 

* Mohamed Chaâbi (PJD)

 

 

 

 

* Noureddine El Gourdia (PML)

 

 

BNI HSSEN

3

* Abdelouahed Radi (USFP)

 

 

 

 

* Driss Daouaji (PI)

 

 

 

 

* Mohamed Hssaïni (MDS)

 

 

EL RHARB

3

* Mustapha Benrkia (PI)

 

 

 

 

* Fatna El Khiel (MNP)

 

 

 

 

* Belassal Chaoui (MDS)

 

SIDI KACEM

OUEZZA-HAD.KOU

4

* Mustapha El Ghazoui (PPS)

 

 

JORF EL  MELHA

 

* Abdeselam El Khabbaz (PSD)

 

 

 

 

* Mohamed Krafessi (MNP)

 

 

 

 

* Ahmed Bouanani (MP)

 

 

MECHRA BELKSIRI

3

* M'hamed Laassal (MP)

 

 

DAR GUEDDARI

 

* Abdenbi Saligane (PPS)

 

 

 

 

* Mohamed Ben Zeroual (UD)


 

Laayoune

LAAYOUNE

'LAAYOUNE

3

* Moulay Hamdi O. Errachid (PI)

Boujdour

 

 

 

* Hassan Derhem (RNI)

Sakia

 

 

 

* M'barek Akik (UC)

El-Hamra

BOUJDOUR

BOUJDOUR

2

* Abdelaziz Abba (PI)

 

 

 

 

* Abdellah Edda Badda (UC)


 

Marrakech

MARRAK/M

MARRAK/MENARA

4

* Abderrafih Jouahri (USFP)

Tensift

 

 

 

* M'hamed El Khalifa (PI)

Al Haouz

 

 

 

* Omar Khafif (MNP)

 

 

 

 

* Brahim Namoussi (UD)

 

MARRAK-MEDINA

MARRAK-MEDINA

2

* Ahmed Khalil Boucetta (PI)

 

 

 

 

* Mohamed Lakhssassi (USFP)

 

S.YOUSSEF B.ALI

S.YOUSSEF B.ALI

3

* Driss Aboulfadil (USFP)

 

 

 

 

* Jilali Ait Bouali (PI)

 

 

 

 

* Abdellah Reffouch (UC)

 

CHICHAOUA

CHICHAOUA

4

* Lamara Amara (MNP)

 

 

 

 

* El Houcine Benlagto (PPS)

 

 

 

 

* Moulay Bachir Badalla (RNI)

 

 

 

 

* Ali Rahimi (UC)

 

AL HAOUZ

AL HAOUZ

4

* Mohamed Kamal Laraqi (ADL)

 

 

 

 

* Abdellatif Aït Addi (MP)

 

 

 

 

* Mohammad Akenssous (PI)

 

 

 

 

* Lahcen Aârab (UD)

 

EL KELAA

REHAMNA

3

* Jamal-eddine El Akroud (RNI)

 

DES SRAGHNA

 

 

* Abdeslam El Bakouri (UC)

 

 

 

 

* Mohamed Chaibi (MP)

 

 

SRAGHNA.ZEMRA

4

* Abdelali Doumou (USFP)

 

 

 

 

* Ahmed Rahani (FFD)

 

 

 

 

* Abderrahim Ouaamar (UC)

 

 

 

 

* Abdelkrim Idrissi Faris (PML)

 

ESSAOUIRA

ESSAOUIRA

4

* Haj El Houcine El Jaouhari (USFP)

 

 

 

 

* Miloud Chaâbi (PI)

 

 

 

 

* Hafida Jadli (PI)

 

 

 

 

* Mohamed Jinni (RNI)


 

Meknès

MEKNESMENZEH

MEKNES-MENZEH

3

* Mohamed Achaâri (USFP)

Tafilalt

 

 

 

* Rachid Talbi (PJD)

 

 

 

 

* Mimoun Jouhari (Al Ahd)

 

AL ISMAILIA

AL-ISMAILIA

3

* Abdallah Bouanou (PJD)

 

 

 

 

* Ahmed Tahiri (PPS)

 

 

 

 

* Mohamed Saadallah (USFP)

 

EL HAJEB

EL-HAJEB

2

* Rachid Chelh (RNI)

 

 

 

 

* Said Riss (Al Ahd)

 

IFRANE

IFRANE

2

* Mustapha Yaacoubi (Al Ahd)

 

 

 

 

* Ali Maazouzi (RNI)

 

KHENIFRA

KHENIFRA

3

* Abdellah Abbassi (PPS)

 

 

 

 

* Benaceur Azougagh (MNP)

 

 

 

 

* Hassan Amahzoun (MP)

 

 

MIDELT-KBAB

3

* Said Chbaatou (USFP)

 

 

 

 

* Moha Hahou (MDS)

 

 

 

 

* Mohamed Kabti (PED)

 

ERRACHIDIA

GHRIS -TISLIT

3

* Addi Aït Raho (Al Ahd)

 

 

 

 

* El Habib Choubani (PJD)

 

 

 

 

* Lahcen Hasnaoui (UD)

 

 

ZIZ-TAFILALET

3

* Amar Aoujl (MNP)

 

 

 

 

* Mustapha El Omari (MP)

 

 

 

 

* Larbi Zaïm (PPS)


 

Oued

OUED ED DAHAB

OUED ED DAHAB

2

* Slimane Derhem (ADL)

 Eddahab

 

 

 

* Cheikh Amar (PI)

Lagouira

AOUSSERD

AOUSSERD

2

* Mohamed Lamine Hormatallah (PFC)

 

 

 

 

* Mohamed Boubaker (PSD)


 

L'Oriental

OUJDA-ANGAD

OUJDA-ANGAD

4

* Mohamed Abid (USFP)

 

 

 

 

* Driss Houat (RNI)

 

 

 

 

* Lakhdar Hadouche (MP)

 

 

 

 

* Mohamed Khalidi (PJD)

 

JERADA

JERADA

2

* El Mokhtar Rachdi (GSU)

 

 

 

 

* Bouamama Maazouzi (PI)

 

BERKANE

BERKANE

3

* Youssouf Hafhaf (USFP)

 

 

 

 

* Mimoun Chattou (PI)

 

 

 

 

* Mohamed Tanouyat (PSD)

 

TAOURIRT

TAOURIRT

2

* Lahcen Abdelkhalek (PI)

 

 

 

 

* M'hammed Hamed (PND

 

FIGUIG

FIGUIG

3

* Ahmed Sbai (GSU)

 

 

 

 

* Lhoussain Ouhliss (MP)

 

 

 

 

* Ettayeb El Masbahi (PI)

 

NADOR

CHAMALIA - GH.

4

* Mohamed Aberkan (PPS)

 

 

 

 

* Hassan Anajjar (PJD)

 

 

 

 

* Ahmed Moussaoui (UD)

 

 

 

 

* Najib Ouzzani (Al Ahd)

 

 

 JANOUBIA-HAR.

3

* Mohamed Attayebi (PI)

 

 

 

 

* Mustapha El Mansouri (RNI)

 

 

 

 

* M'hamed El Boukili (UC)


 

Doukkala

SAFI

SAFI  CHAMALIA

4

* Ali Ben Abderazzak (PI)

Abda

 

 

 

* Abdeljalil Labdaoui (PJD)

 

 

 

 

* Faiçal Zerhouni (UC)

 

 

 

 

* Mohamed El Maazouzi (USFP)

 

 

SAFI   JANOUBIA

4

* Mohamed Karim (FFD)

 

 

 

 

* Abdelmajid Moulim (PI)

 

 

 

 

* Larbi Zakri (PML)

 

 

 

 

* Abdelkébir Benzouina (RNI)

 

EL JADIDA

EL JADIDA-AZEM

3

* Khalid El Hariry (USFP)

 

 

 

 

* Zakaria Semlali (UC)

 

 

 

 

* Abderahmane Kamel (ADL)

 

 

OULED BOUAZIZ-

3

* M'hammed AboulFaraj (PI)

 

 

ZEMAMRA

 

* Mohamed Zahidi (RNI)

 

 

 

 

* Mohamed Mohaddib (MNP)

 

 

SIDI BENNOUR-

4

* M'barek Tarmounia (PI)

 

 

OULED FREJ

 

* Bouchaib Ammar (MNP)

 

 

 

 

* Abdelfattah Essebagh (MDS)


 

Chaouia

SETTAT

SETTAT

4

* Bouchaib Jarmouni (FFD)

Ouardigha

 

 

 

* Ahmed Nichane (MNP)

 

 

 

 

* Abdellah Sail (MP)

 

 

 

 

* Ahmed Missaoui (MDS)

 

 

BERRCHID

3

* Abdelhak Bouziane (USFP)

 

 

 

 

* Chafik Rachadi (RNI)

 

 

 

 

* Abdellah Kadiri (PND)

 

 

BEN AHMED

3

* Abdellah Abou-Fares (PI)

 

 

 

 

* Larbi Herrami (RNI)

 

 

 

 

* Abdelkader Laâssouli (CNI)

 

KHOURIBGA

KHOURIBGA

3

* El Mostapha Scadi (USFP)

 

 

OULAD LABHAR

 

* Mustapha Hanine (PI)

 

 

 LAKBAR ESGHAR

 

* Slimane El Omrani (PJD)

 

 

OUED ZEMBEJAAD

3

* Habib El Malki (USFP)

 

 

 

 

* Lebsir Benayada (FFD)

 

 

 

 

* Mbarek Hanbali (PDI)

 

BENSLIMANE

BENSLIMANE

3

* Ahmed Zaidi (USFP)

 

 

 

 

* Khalil Dehy (PI)

 

 

 

 

* Mbarek Afiri (RNI)


 

Tanger

TANGER-ASSILAH

TANGER-ASSILAH

4

* Mohamed El Bakkali Taheri (USFP)

Tétouan

 

 

 

* Mohamed Akbib (MNP)

 

 

 

 

* Mohamed Najib Boulif (PJD)

 

 

 

 

* Abdellah Chbabou (PJD)

 

FAHS-B.MAKADA

 FAHS-B.MAKADA

2

* Fatma Ben El Hassane (PJD)

 

 

 

 

* Mohamed Zemmouri (UC)

 

TETOUAN

TETOUAN

5

* Mohamed Larbi Zekkar Amrani (USFP)

 

 

 

 

* Mohamed Ahajjam (FFD)

 

 

 

 

* Abdeslam Akhomach (RNI)

 

 

 

 

* Abdeslam El Biar (PND)

 

 

 

 

* Al Amine Boukhabza (PJD)

 

LARACHE

LARACHE

4

* Abass Fassi Fihri (PI)

 

 

 

 

* Saïd Khairoun (PJD)

 

 

 

 

* Abdelilah El Hsissen (RNI)

 

 

 

 

* Mustapha El Karkri (USFP)

 

CHEFCHAOUEN

CHEFCHAOUEN

5

* Abdellah Aghmir (MDS)

 

 

 

* Abderrahmane Lmtioui (PND)

 

 

 

* Marzouk Makhlouf (RNI)

 

 

 

* Sellam Azzouz (UC)

 

 

 

 

* Amine El Bekkali Ettahiri (USFP)

 


 
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Rassemblement pacifique et silencieux
tous les vendredis
Bruxelles
Place de la Bourse, de 16h30 à 18h
Les Composantes de la Communauté Arabe de Belgique (COCAB) appellent tous les citoyens à :
  • Dénoncer la barbarie sioniste et la complicité des USA.
  • Apporter un soutien inconditionnel au peuple palestinien.
  • Demander avec insistance aux décideurs politiques d'agir au sein des organes de l'Union Européenne et des instances internationales pour :
    • L'envoi d'urgence d'une force internationale pour la protection du peuple palestinien.
    • L'organisation d'un embargo politique et économique à l'encontre d'Israël jusqu'à l'application par ce dernier de toutes les résolutions des instances internationales relatives à la question palestinienne.
    • La reconnaissance de l'État palestinien dont Jérusalem est sa capitale.
Informations :
3, rue du Nid - 1050 Bruxelles - Tél. 02/649 79 67 - GSM 0475 76 25 79
Pour d'autres informations concernant les actions de soutien au peuple palestinien, soyez à l'écoute de la fréquence arabe 106.8 FM (Bruxelles)

 

LIBERATION (USFP)
POUR INJURE RACIALE ET INCITATION A LA HAINE RELIGIEUSE, HOUELLEBECQ DEVANT LA JUSTICE.
L'écrivain français Michel Houellebecq devait comparaître mardi après-midi devant la Chambre correctionnelle de Paris pour répondre des accusations d'injure raciale et incitation à la haine religieuse portées contre lui par des associations musulmanes. Le romancier avait entamé la rentrée littéraire de septembre 2001 par la sortie de son livre "Plateforme" qui a provoqué l'indignation de la communauté musulmane, excédée par ce qu'elle considère comme une attaque de trop contre une foi partagée en France par cinq millions de fidèles...


AL-AHDATH AL-MAGHRIBIA (indépdt)
LES CAMIONNEURS DE TRANSPORTS INTERNATIONAUX MENACENT DE DECLENCHER UN MOUVEMENT DE PROTESTATION AU PORT DE TANGER, SUITE A L'AUGMENTATION DU NOMBRE DES CLANDESTINS. (Tanger - Laamarti Kwimn)
Les camionneurs entameront leur mouvement le 21/9 si la situation perdure : ils se plaignent en effet des dégradations occasionnées par les candidats à l'émigration clandestine sur leurs véhicules, dans lesquels ils s'introduisent par effraction, ainsi que sur les chargements. (...) L'Office d'Exploitation des Ports perçoit 2 000 DH par camion transitant par le port de Tanger et, malgré la création d'une patrouille dotée de chiens, le phénomène des clandestins ne cesse de prendre de l'ampleur. (...) Plus de 300 personnes, dont de nombreux mineurs, ont été arrêtées ces derniers jours à l'intérieur du port, venant pour la plupart de Casablanca, Beni Mellal et Fqih Ben Salah. (...)


AT-TAJDID (MUR)
LA WILAYA DE CASABLANCA OBLIGE LES CHAUFFEURS DE TAXI A SE RASER LA BARBE !? (Khadija Alimoussa)
(...) Dans le cadre de la campagne menée contre les "salafistes" par les autorités, 80 chauffeurs de taxi se sont vu retirer leur permis de conduire lors du contrôle quotidien dans les bureaux de l'administration. Le document leur sera rendu lorsqu'ils se seront rasé la barbe. (...)


AUJOURD'HUI LE MAROC (Indépendant).
LE MAROC A SON PREMIER REACTEUR NUCLEAIRE.
Le Maroc vient d'acquérir son premier réacteur nucléaire. Acquis le 15 août, ce réacteur de fabrication américaine et de type TRIGA sera opérationnel dans deux ans. Cette acquisition a été rendue possible grâce au soutien américain à l'accès du Maroc à l'énergie nucléaire à usage civil...

LE MATIN DU SAHARA
LE MAROC, UN PAYS DE TOLERANCE.
L'Union Européenne a exalté, par la voix de Mme Viviane Reding, Commissaire européenne chargée de l'éducation et de la culture, l'attachement du Maroc aux valeurs de tolérance et de paix ainsi que la richesse de son patrimoine culturel...

LE MATIN DU SAHARA
TANGER : AU CONSULAT GENERAL DE FRANCE. NOUVELLE DYNAMIQUE. (Aziz Yacoubi).
Après le départ de M.J.P. Bourrele, appelé à d'autres fonctions à Paris, c'est une dame qui est venue diriger le consulat général de France à Tanger... Il s'agit de Mme Michèle Frick-Bernard... Elle a exprimé sa volonté d'améliorer davantage les relations bilatérales ainsi que les services qu'elle peut rendre aux Marocains. Elle essaiera de résoudre au maximum le grand problème de visas, toujours dans le cadre du règlement en vigueur...

LE MATIN DU SAHARA
INVESTISSEMENTS ETRANGERS DIRECTS : LE MAROC ET L'AFRIQUE DU SUD TIRENT LE CONTINENT VERS LE HAUT. (Hassan Badiss).
Le siège du Bureau d'information des Nations Unies à Rabat a abrité, mercredi, une conférence de presse au cours de laquelle a été présenté le dernier rapport annuel de la CNUCED sur l'investissement dans le monde. L'année 2001 a été marquée par un repli mondial. Néanmoins, l'Afrique a vu le flux en question progresser de 8 milliards de dollar. Ce qui serait notamment dû à de grands projets au Maroc et en Afrique du Sud...


 AL-AHDATH AL-MAGHRIBIA (indépdt)
DES CAS DE MALARIA DANS LA PROVINCE DE CHEFCHAOUEN.
() Le 1er cas est apparu le 10/8 () et 7 autres cas ont ensuite été diagnostiqués. () Une commission du ministère de la Santé est arrivée avant-hier dans la région pour enquêter sur les causes de cette épidémie inattendue, la malaria étant éradiquée depuis longtemps au Maroc. ()


BAYANE AL-YOUM (PPS)
IMMIGRATION : DES PARLEMENTAIRES BELGES VEULENT RESSERER L'ETAU.
Sept parlementaires du parti libéral belge ont demandé un durcissement des mesures concernant les étrangers résidant en Belgique, afin de freiner l'immigration.

 LIBERATION (USFP)
L'OBSERVATOIRE MAROCAIN FAIT LE BILAN PRISON PAR PRISON. (Mohamed Kadimi).
Promiscuité, surpopulation, manque de coordination entre le processus de jugement et l'administration pénitentiaire... Des prisons sont vétustes ou trop anciennes... Il ressort du rapport de l'OMP que la situation au sein des centres pénitentiaires ne cesse de se détériorer. La population carcérale a augmenté de 5 000 en 2001, soit une hausse de 12 % par rapport à l'année dernière...

LA GAZETTE DU MAROC (indépdt)
BIEN AU-DELA DE L'IRAK. (Samir Sobh).
Les Israéliens sont les mieux placés pour mesurer l'impact du "Oui" de l'Irak. Car ce revirement pourrait faire tomber leurs objectifs à l'eau... Les dirigeants israéliens savent mieux que quiconque qu'une petite marche arrière face à Saddam Hussein, ou même un quelconque report de la date fatidique de la frappe, pourrait ramener le conflit israélo-arabe à la case départ.. Si les Israéliens ont une seule et unique stratégie pour atteindre leur principal objectif, les Arabes n'en ont malheureusement aucune. Même pas pour préserver leurs régimes.

LA NOUVELLE TRIBUNE (indépdt)
LES ONG EXHORTENT LES FEMMES A VOTER. (Leïla Ouazry).
Avec seulement 0,6 % de femmes au Parlement, le Maroc occupe le dernier rang sur la liste des pays disposant d'un Parlement. La représentativité de la femme marocaine dans le champ politique demeure très faible. Une campagne de sensibilisation, initiée par le FNUAP et le NDI, appelle les femmes à user de leur droit de vote pour améliorer leur condition..

Campagne d'Amnesty Internationale contre l'impunité des USA au TPI
SIGNEZ ET FAITES SIGNER
http://web.amnesty.org/web/icc_petition.nsf/act_fra
Des menaces pèsent sur le nouveau système judiciaire international qui a vu le jour avec la création de la Cour pénale internationale (CPI). Les États-Unis essaient d'exempter leurs ressortissants de la compétence de la CPI pour les actes de génocide, les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre. Agissez maintenant pour protéger la justice internationale

PRISTINA, Yougoslavie (AP) 17/9/2002 - Les forces de l'OTAN au Kosovo ont annoncé mardi avoir relâché deux des cinq Algériens soupçonnés de terrorisme qui avaient été interpellés le 21 août dernier dans la province serbe.

Un ancien dirigeant du Polisario rallie le Maroc
ALGER, 24 sept 2002 (AFP) - Un ancien dirigeant militaire du Front Polisario, Lehbib Sidi Aouba, dit Ayoub Lehbib, a rallié le Maroc, a annoncé mardi l'agence de presse sahraouie SPS reçue à Alger.

Le Mossad
Le titre du livre de Victor Ostrovski "Le Mossad, les services secrets israéliens", Edition Pressses de la Cité (1990). Le livre a disparu très vite de la circulation. A lire absolument.Ou à mettre en ligne pour voir combien la France est un théâtre d'opérations pour ces services.

L'immunité aux tortionnaires américains
Il est pénible de constater à cet égard qu'un pays maghrébin, la Mauritanie, a selon le Financial Times du 27-9-2002 signé un accord avec les USA accordant l'immunité sur son territoire aux ressortissants américains qui seraient poursuivis par la Cour pénale internationale...la Mauritanie tient ainsi compagnie à Israël, autre signataire de ces accords...
 

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